viernes, 25 de marzo de 2011

DEUXIÈME GÉNÉRATION.- RENAUD




Renaud Deuxiéme génération Lyrics:
J'appelle Slimane et j'ai quinze ans
J' vis chez mes vieux à la Courneuve
J'ai mon C.A.P. de délinquant
J' suis pas un nul j'ai fais mes preuves
Dans la bande c'est moi qu'est l' plus grand
Sur l' bras j'ai tatoué une couleuvre
J' suis pas encore allé en taule
Parait qu' c'est à cause de mon âge
Parait d'ailleurs qu' c'est pas Byzance
Que c'est un peu comme dans une cage
Parce qu'ici tu crois qu' c'est drôle
Tu crois qu' la rue c'est des vacances

[Refrain :]
J'ai rien à gagner rien à perdre
Même pas la vie
J'aime que la mort dans cette vie d' merde
J'aime c' qu'est cassé c'est détruit
J'aime surtout tout c' qu'y vous fait peur
La douleur et la nuit

J'ai mis une annonce dans Libé
Pour m' trouver une gonzesse sympa
Qui bosserait pour m' payer ma bouffe
Vu qu' moi l' boulot pour que j'y touche
Y m' faudrait deux fois plus de doigts
Comme quoi tu vois c'est pas gagné
C' que voudrai c'est être au chomdu
Palper du blé sans rien glander
Comme ça j' serai à la sécu
J' pourrai gratos me faire remplacer
Toutes les ratiches que j'ai perdu
Dans des bastons qu'ont mal tournées

J'ai même pas d' thune pour m' payer l'herbe
Alors j' me défonce avec c' que j' peux
Le triclo, la colle à rustine
C'est vrai qu' des fois, ça fout la gerbe
Mais pour le prix, c'est c' qu'on fait d' mieux
Et puis ça nettoie les narines
Le soir on rode sur des parkings
On cherche une BM pas trop ruinée
On l'emprunte pour une heure ou deux
On largue la caisse à la Porte Dauphine
On va aux pûtes juste pour mater
Pour s'en souvenir l' soir dans notre pieu

Y a un autre truc qui m' branche aussi
C'est la musique avec des potes
On a fait un groupe de hard rock
On répète le soir dans une cave
Sur des amplis un peu pourris
Sur du matos un peu chou-rave
On a même trouvé un vieux débile
Qui voulait nous faire faire un disque
ça a foiré parce que c' minable
Voulait pas qu'on chante en kabyle
On n'y a mis la tête contre une brique
Que même la brique elle a eu mal

Des fois j' me dis qu'à trois milles bornes
De ma cité y a un pays
Que j' connaîtrai sûrement jamais
Que p' t-être c'est mieux qu' p't-être c'est tant pis
Qu' là-bas aussi j' serai étranger
Qu' là-bas non plus je serai personne
Alors pour m' sentir appartenir
A un peuple à une patrie
J' porte autour d' mon cou, sur mon cuir
le keffieh noir et blanc et gris
J' me suis inventé des frangins
Des amis qui crèvent aussi

jueves, 24 de marzo de 2011

LIZ TAYLOR




Liz Taylor, le film d’une vie
Par GÉRARD LEFORT, OLIVIER SÉGURET, DIDIER PÉRON, BRUNO ICHER

Une fois que l’on s’est laissé éblouir par la boule à facettes d’une personnalité dont la vérité nous échappera toujours, il faut en effet en revenir à l’essentiel : ses films, ses personnages, ses rôles, cette carrière professionnelle dont on voit mal, aujourd’hui ou demain, quelle actrice serait en mesure de la réitérer.

Il ne s’agit pas simplement de la durée historique de l’activité d’actrice (laquelle court tout de même de la Seconde Guerre mondiale jusqu’à la fin des années 80, si l’on y inclut ses dernières apparitions et caméos), ni même de l’abondance des titres où elle a figuré. Il s’agit vraiment d’une filmographie qualitative, dont de nombreux films occupent une place centrale dans l’histoire du cinéma. Cléopâtre,Soudain l’été dernier etReflets dans un œil d’or que Géant, Une place au soleil ou la Chatte sur un toit brûlant restent des repères majeurs, aussi bien du point de vue de leur impact et de leur persistance dans l’imaginaire collectif que pour la valeur historique dont ils n’ont cessé de s’enrichir. Valeur acquise en tant que témoignages archétypiques d’une certaine période, la plus glorieuse, de l’industrie hollywoodienne, dont ils sont à chaque fois un fleuron, mais aussi en tant que reflets de la société à leur époque et de ses évolutions, dont ils sont aussi les réceptacles, ou émetteurs, privilégiés.

Dans cette filmographie d’exception, il n’y a évidemment pas de hasard. Il ne faut pas non plus y voir l’effet d’une bienveillance particulière des studios à l’égard de l’actrice. C’est bien sûr à l’intelligence propre de ses choix, de ses relations, de ses amitiés et de ses sentiments que Liz Taylor doit tant de réussites. C’est-à-dire à elle-même et à personne d’autre.

C’est aussi pourquoi le caractère éminemment sexuel et sexué de Liz Taylor, l’actrice comme la femme publique, doit se comprendre comme un choix lucide de l’intéressée. Son parcours au cinéma suit presque exactement celui de l’émancipation des femmes et d’une certaine revendication en faveur d’une sexualité choisie, désirée et non subie. Aux yeux d’hommes innombrables, Liz Taylor a incarné plus fortement que les autres une partenaire pour l’amour, dont elle aurait été la maîtresse de jeu, et qui n’était pas nécessairement une douce mère-épouse au foyer.

Braver. Tout l’écart entre cette époque et la nôtre, au détriment régressif de cette dernière, peut se lire dans l’heureuse formule du peintre Francesco Vezzoli, spécialiste en madones : «Liz Taylor était la plus grande star de son époque et a eu sept maris. Aujourd’hui, la plus grande star est Angelina Jolie et elle a sept enfants»

L’aspect le plus attachant d’Elizabeth Taylor, celui qui force l’admiration, c’est aussi la tendresse qu’elle a manifestée envers les autres, tous ceux que la société risquait de heurter et de faire souffrir, particulièrement envers ses camarades acteurs homosexuels. Ces choix sont là encore ceux d’une femme libre, prête à braver les conventions. Et qui a tenu coûte que coûte à assumer sa liberté.


Source: http://next.liberation.fr/culture/01012327448-liz-taylor-le-film-d-une-vie

sábado, 12 de marzo de 2011

TSUNAMI AU JAPON


Un très violent séisme d'une magnitude de 8,9 s'est produit le 11 mars au large des côtes nord-est du Japon, provoquant un énorme tsunami sur la ville de Sendai et causant la mort de centaines de personnes. L'ensemble des pays du Pacifique avait du coup déclenché une alerte tsunami pour anticiper l'arrivée de la vague, qui a finalement provoqué peu de dégâts sur leurs côtes.

EN BREF - L’ESSENTIEL DE L’INFO

Alors que l'inquiétude grandit au sujet des centrales nucléaires, au moins 378 morts et 584 disparus, selon les chiffres fournis par la police ont disparu dans le très violent séisme, d'une magnitude de 8,9, qui s'est produit vendredi au large des côtes nord-est du Japon. C'est le dernier bilan officiel communiqué, mais le chiffre pourrait considérablement s'alourdir dans les heures qui viennent. Dans la capitale Tokyo, située à quelque 380 kilomètres de distance, les constructions ont été secouées pendant au moins deux minutes et la plupart des occupants se sont précipités dans les rues. Selon les médias locaux, le tremblement de terre - suivi de nombreuse répliques - a déclenché plusieurs incendies. Une réplique, d'une magnitude de 6,7, a secoué Tokyo trois heures après la première. Une alerte de niveau maximal avait été déclenchée dans tout le Pacifique, en raison des risques de tsunami d'une hauteur pouvant atteindre les six mètres de haut.

Source: http://www.rtl.fr/dossier/international/seisme-devastateur-au-japon-7667415499?estat_svc=s%3D207070198520%26svc_mode%3DS%26svc_campaign%3DRefrencement_payant%26svc_partner%3DNO%26svc_position%3Dseisme_Japon%26svc_misc%3Ddossier&gclid=CPvikMClyqcCFQMlfAodlwmniw

Clique ici pour voir la vidéo.

viernes, 11 de marzo de 2011

DÈS QUE J'TE VOIS


VANESSA PARADIS.

TON HISTOIRE


TON HISTOIRE.- ISABELLE BOULAY

C'est un regard de soie qui se passe de mots
Quand le silence est roi, le reste est de trop
On retrouve le goût des paradis perdus
Tout ce qu'on ne croyait plus

Quelques gestes oubliés qu'on reconnait par cœur
Qu'est ce qui s'était passé, était-ce nous d'ailleurs ?
Une main qu'on revoit, caressante et tendue
Tout ce qu'on ne croyait plus

Je n'étais pas loin, je n'oubliais rien
Quand le temps a bâti des murs
Entre toi et ma peau
Je n'étais pas loin, je n'oubliais rien
Même après ma vie, je le jure
Je te dirai ces mots

Ton histoire est mon histoire
C'est rattraper nos traces sur les chemins du temps
C'est l'espoir qui efface les blessures d'avant
C'est retrouver son âme comme retrouver la vue
Tout ce qu'on ne croyait plus

Je n'étais pas loin, je n'oubliais rien
Quand le temps a bâti des murs
Entre toi et ma peau
Je n'étais pas loin, je n'oubliais rien
Même après ma vie, je le jure
Je te dirai ces mots

Ton histoire est mon histoire
Ta douleur est ma douleur
Ta route est ma route

[Chœurs
Ton histoire est mon histoire
Ta douleur est ma douleur
Ouh ouh Ta route est ma route]

Je n'étais pas loin, je n'oubliais rien
Quand le temps a bâti des murs
Entre toi et ma peau
Je n'étais pas loin, je n'oubliais rien
Même après ma vie, je le jure
Je te dirai ces mots

Je n'étais pas loin
Ouh ouh Ta route est ma route
ouh ouhhhhhhhhhh