sábado, 26 de noviembre de 2011

STOP À LA VIOLENCE DE GENRE



Violences conjugales. Le spot d`Olivier Dahan pour Amnesty por Nouvelobs.


En forte accélération depuis trois ans, les violences conjugales sur les femmes représentent, selon une étude, 25,6% de l`ensemble des faits de violences volontaires. Olivier Dahan, réalisateur de "La Môme", a tourné ce spot pour Amnesty International sous le slogan "Ne restons pas muets face aux violences conjugales. En France, une femme décède tous les 3 jours des suites de violences conjugales". En détournant les codes du muet, ce film amplifie l`horreur du silence qui entoure trop souvent les violences domestiques souligne l`importance d`oser dire ?stop? pour briser ce silence insoutenable. Clothilde Courau, Claude Perron et Didier Bourdon, engagés dans la cause des femmes battues, y participent bénévolement.

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Le Parlement français a définitivement adopté aujourd'hui, après un vote unanime de l'Assemblée nationale, une proposition de loi destinée à renforcer la lutte contre les violences conjugales et instaurant en particulier un délit de violence psychologique.

Parmi les autres mesures de ce texte figure l'expérimentation pour trois ans du bracelet électronique destiné à maintenir à distance un conjoint violent. Ce dispositif s'inspire du modèle de l'Espagne où le gouvernement de José Luis Rodriguez Zapatero a mis en place depuis plusieurs années des mesures très fermes pour lutter contre les violences conjugales.

Le délit de violence psychologique est défini comme des "agissements ou des paroles répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de vie de la victime susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité ou d'entraîner une altération de sa santé physique ou mentale".
Les femmes en nombre dans l'hémicycle

Les députés n'ont pas apporté en deuxième lecture de modification au texte voté la semaine dernière par le Sénat, afin de ne pas retarder l'adoption définitive du texte. Pour qu'un texte soit adopté, il doit être voté dans les mêmes termes par les deux assemblées, le Sénat (chambre haute) et l'Assemblée nationale (chambre basse).Les femmes étaient, fait rare, les plus nombreuses dans l'hémicycle, alors que l'Assemblée nationale ne compte que 18% de députées.

"La litanie morbide des femmes tuées sous les coups de leur compagnon est insupportable et nous ne pouvons supporter de voir le texte retardé", a lancé la députée socialiste Danielle Bousquet, co-auteure du texte. Elle a cependant regretté des dispositions "restrictives" apportées par les sénateurs.

Les sénateurs, pour tenir compte des violences conjugales exercées aussi parfois à l'encontre des hommes, ont changé l'intitulé du texte: "proposition de loi relative aux violences faites spécifiquement aux femmes, aux violences au sein des couples et aux incidences de ces dernières sur les enfants". Danielle Bousquet a critiqué ce changement en soulignant qu'"ainsi, on ne respecte pas notre volonté de vouloir pénaliser une violence de genre".
"Dans les couples, a-t-elle dit, ce sont 9 fois sur 10 les femmes qui sont victimes.”

Source:http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/06/29/97001-20100629FILWWW00491-violences-conjugales-texte-adopte.php